Toutes portes ouvertes
En plein courant d'air
Je suis une maison vide
Sans toi, sans toi.
Comme une île déserte
Que recouvre la mer
Mes plages se dévident
Sans toi, sans toi.
Belle, en pure perte
Nue au cœur de l'hiver
Je suis un corps avide
Sans toi, sans toi.
Rongée par le cafard
Morte, au cercueil de verre
Je me couvre de rides
Sans toi, sans toi.
Et si tu viens trop tard
On m'aura mise en terre
Seule, laide et livide
Sans toi, sans toi, sans toi.