Ce que j'étais un jour, une fois, de tout temps
Par une forêt de déceptions, le même, presque éternel
Est alors parti, affalé et dispersé dans le vent
Exprimé de tout jus, expiré et parti sans appel
S'approcher du secret, s'approcher de la vérité,
S'approcher du cœur qui reste occulte au monde
Je croyais faire un voyage, les clés à la main
Les clés étaient fausses et la porte autre part
{refrain} :
Mais je ne sais pas, je ne vais pas encore arrêter
La quête, le désir vont devoir suffir comme aliments
À porter sa lanterne dans le gros vent un temps
On sent une proximité étrangère en soi-même
Sur une plaine, quelconque, avec des pensées sans fruit
Je m'efforce sur une ruine, juste pour trouver un peu d'eau
L'âme que je sais, j'en ai la foi, vivre encore quelque part
Un mirage, au moins, auprès duquel trouver un refuge
Sur la peau, une bible invisible était écrite
Je ne sais ni lire ni interpréter ses inscriptions
Peut-être est-t-on allé au bout du chemin d'espoir
Les chansons parsemées aux carrefours qui ont raison
{refrain}
{refrain}