San Quentin, tu as été un véritable enfer pour moi,
Tu m'héberges depuis mille neuf cent soixante-trois
Je les ai vus venir et je les ai vus mourir,
Et il y a longtemps de cela, j'ai cessé demander pourquoi
San Quentin, je déteste le moindre de tes recoins,
Tu m'as coupé et marqué, encore et encore
Et je sortirai d'ici plus sage, plus faible - Monsieur le
Membre du Congrès, vous ne pouvez pas comprendre
San Quentin, quel bien crois-tu donc faire? Crois-tu que
Je serai différent quand tu seras chose du passé?
Tu as tordu mon cœur et mon esprit, et peut-être mon âme,
Et tes murs de pierres me glacent un peu le sang
.
San Quentin, puisses-tu pourrir et brûler en enfer, puissent
Tes murs s'écrouler et me laisser survivre pour en parler
Puisse le monde oublier que tu aies même un jour existé,
Et puisse le monde regretter que tu n'aies fait aucun bien
.
San Quentin, tu as été un véritable enfer pour moi