Le temps ne me choye point
Et après cent ans d'écoulés
En me suivant, le monde va dans sa tombe
Déchu de la route du nouveau
Que ai-je eu pour une fois ?
M'immortaliser, quoi ?
Qu'un moment ridiculement petit
S'incluait une éternité
Comment je me suis déprivé de ma virginté
Et dans la fontaine d'amour, j'ai nagé
Et en croyant ma bonheur éphémère ainsi durer
Tout comme si...
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous jouissions tant
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous aimions
Par le temps, les blessures
Vont se mettre en sutures
Je suis resté seul en ce monde à moi
En attendant mon soir venir
S'en souvenir pour toujours
Bref jusqu'à ce que je me tire de là
Je souviens ce que j'ai eu pour une fois
M'immortaliser, quoi
Comment je me suis déprivé de ma virginté
Et dans la fontaine d'amour, j'ai nagé
Et en croyant ma bonheur éphémère ainsi durer
Tout comme si...
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous jouissions tant
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous aimions
Comment je me suis déprivé de ma virginté
Et dans la fontaine d'amour, j'ai nagé
Et en croyant ma bonheur éphémère ainsi durer
Tout comme si...
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous jouissions tant
Même après cent ans d'écoulés
On s'rappellerait, comme nous aimions
Même après cent ans d'écoulés
Même après cent ans d'écoulés
Même après cent ans d'écoulés