Le matin est loin, cet amour est un piège pour moi
Beaucoup de temps a passé, je n'ai pas de patience pour les lendemains
Le combientième manque, la combientième solitude au bout de ma cigarette
Maintenant, tu aurais été à mes côtés
Tu m'as abandonnée sur la pente de l'amour
J'ai relâché des oiseaux, du soir au matin
Mon manque de toi brûle au bout de ma cigarette
Il me frappe au coeur, m'a pieds et poings liés
Viens, perfide, viens, scélérat
Je n'aurais pas appellé si ce n'était pas urgent
Viens, injuste, ah païen
Je brûle de désir pour toi
Il y a mes larmes dans les miroirs
Plus je pleure, plus l'incendie se déverse de mes larmes
Si tu m'avais vraiment crue et aimée
Je n'attendrais probablement pas ainsi le matin
Cela ferait longtemps que tu serais là
Tu ne m'aurais pas plantée là à veiller de trois à cinq heures du matin
Depuis le premier jour où tu m'as laissée
J'ai l'espoir de te retrouver
J'ai signé les soirées de mes larmes
Si je ne te cherche pas, si je ne demande pas après toi
Cela ne veut pas dire que j'ai renoncé à toi
Si je pouvais à nouveau aimer ainsi, je te rayerais
Viens, perfide, viens, scélérat
Je n'aurais pas appellé si ce n'était pas urgent
Viens, injuste, ah païen
Je brûle de désir pour toi
Il y a mes larmes dans les miroirs
Plus je pleure, plus l'incendie se déverse de mes larmes
Les souvenirs dans les miroirs
Je ne les supporte pas, mon esprit s'échappe de ma tête