À vous mes amis des concerts
Toi le compagnon qui a tenu
Le combat quelle que soit la guerre
De nos yeux noyés sous les crues
Je crois qu'il est venu pour moi
Le temps de tirer révérence
D’aller me blottir dans les bras
De l'inconnu de votre absence
Je crois que les chemins de pluie
Ne trouvent plus de terre où sécher
Que les ruisseaux mélancolie
N'ont même plus les yeux pour pleurer
Je vous écris le cœur noyé
Ces quelques mots que vous lirez
Au détour d’un quelque avenir
Au détour d'un quelque café
Je t'écris avec l'esperance
Qu'un jour tu m'auras remplacé
Faut jamais laisser la souffrance
Au cœur trop longtemps s'installer
Après tant d'années à se dire
Après tant d’années à s’aimer
Tu sais j'ai le cœur qui chavire
Ce soir à devoir vous quitter
Et s’ils ont eu raison de nous
Si je crois le monde est devenu fou
Puisqu'ici tu sais rien ne dure
Guère plus longtemps qu'une aventure
Puisque sont voués les printemps
À s'enfuir dans des manteaux blancs
De l’hiver implacable loi
Qui veut que tout meurt ici-bas
Quelque soit l'or àvos palais
Quelque soit tout ce qu'on promet
Puisqu'ici tout vous abandonne
La vie reprend ce qu'elle vous donne
Si j'ai plus la force à chanter
Si j'ai la force qu'à pleurer
Si j'ai plus rien à dire tu sais
Que de la meute faut s'isoler
Si mes mots d'amour sont trop grands
Pour les livrer comment te dire
À cette époque où même un livre
Oui je crois ne sait plus écrire
À l'heure où tout devient fragile
Où la vie reprend tu sais
Si j'ai pas eu le cœur docile
C'était pour toi que j'échouais
Des mots sur des chants de musique
Des mots d'avant sur du papier
Je crois pour rendre le biblique
À ceux qui ont le cœur athée
Si j'ai jamais eu la prudence
Ma langue si j'ai pas su tourner
Si j'ai le cœur des résistances
Vouées à gagner sans régner
C'était pour vous vous mes amis
Que mon cœur n'a jamais plié
C'était pour vous ces poésies
Qui font du rien l'éternité
Alors votre humble serviteur
S'il vous dit adieu au revoir
Sachez que rempli est le cœur
Des souvenirs de notre histoire
Que je vous garderai toujours
Comme on garde un premier amour
Que toujours moi je garderai
Oui votre amour à tout jamais
Si vous saviez ma solitude
Si vous saviez comment mon cœur titube
Puisque la vie ne m'a donné
Oui je crois que la loyauté
D'avoir sur le cœur tatoués
Les mots d'amour de l'amitié
J'ai le cœur qui chavire
Mes amis ce soir de devoir partir
Et quand le temps viendra perler
Mes yeux noyés d'un souvenir
Même en-dessous la terre tu sais
C'est à vous que je penserai
Un jour on part pour un amour
Un jour on part pour un cimetière
Et si puisqu'on part tous un jour
Je crois pour la dernière guerre
Alors s'il faut poser les armes
Ou les rendre à plus combattant
Je vous les laisse au champ des larmes
Je vous les laisse en testament
Si sur ma terre il a trop plu
Les sanglots longs de ces douleurs
Qui font je crois que nos jardins
Ressemblent au cimetière de fleurs
Que j'ai plantées pour nos amours
Que j'ai plantées pour qu'elles reposent
Qu'elles reposent en paix pour toujours
Dessous le doux parfum des roses
Si pendant ces années labeur
Si je crois n'a battu mon cœur
Que pour aller planter des fleurs
Dans les jardins de la douleur
Sur à chaque pas que j'ai fait
Sur à chaque pas que je ferais
Si c'est à toi que j'ai pensé
C'est à toi que je penserais
Et s'ils ont eu raison de nous
Si je crois le monde est devenu fou
Puisqu'ici, tu sais rien ne dure
Guère plus longtemps qu'une aventure
Puisque sont voués les printemps
À s'enfuir dans les manteaux blanc
D'un hiver implacable loi
Qui veut que tout meurt ici-bas
Puisqu'ici tout vous abandonne
La vie reprend ce qu'elle vous donne
Quelque soit l'or à nos palais
Quelque soit tout ce qu'on promet
Même en dessous la terre tu sais
Si c'est à toi que j'ai pensé
Même en dessous la terre tu sais
C'est à toi que je pensera