Et je me débats face à ce faux-moi
Qui me dit, qui me dit tout bas
"Prends bien garde à toi, à ta part de leurre."
Dès qu’il me dira quand l’heure tournera
La vérité, la vraie raison, qui de nous deux l’aura ?
Et pour qui ces pleurs ?
Qui ne croit donc pas ? Est-ce la vie qui bat ?
Ou nos peurs ? Nos peurs
Incrustées comme de vieux malheurs,
qui résonnent en bémol majeur,
qui façonnent le mur des erreurs ? (Ahh)
Et nous revoilà, face à ce faux-moi,
Lui ouvrant grand nos petits bras,
Profusion ! Que soit la lumière des cœurs.
Ne jamais taire sa voix sincère
Épouser, de l’intérieur, les bruits des ombres qu’enfantent nos peurs
Animer les joies qui meurent sous la raison,
Ce poison sans douleur
C’est alors, qu’alors bat l’envie plus fort,
Innovant, attirant mon corps,
L’âme à la vie, l’âme à l'ami qui dort.
Bientôt sans remords, sans détour je crève, n’ayant pas entendu l’effort, proposé la trêve qui peut me sauver
Que me faudra-t-il ? Quel vaisseau fragile quittera,
Quittera la ville de mon inutile sacrifice, édifice mobile,
en quête de trop lourds regrets ? (Ahh)
Je préfère encore le goût du remord, du passé,
Passée toute entière, vie par-dessus bord,
Vers le monde que j’ai...
Ne jamais taire sa voix sincère
Épouser, de l’intérieur, les bruits des ombres qu’enfantent nos peurs
Animer les joies qui meurent sous la raison,
Ce poison sans douleur
Ne jamais taire sa voix sincère
Épouser, de l’intérieur, les bruits des ombres qu’enfantent nos peurs,
Raviver les joies qui meurent sous la raison,
Ce poison sans douleur
(Jamais taire sa voix sincère)
Épouser, de l’intérieur, les bruits des ombres qu’enfantent nos peurs,
Animer les joies qui meurent sous la raison,
Ce poison sans douleur
Ce poison sans douleur
Ce poison sans douleur
Ce poison sans douleur
Sans douleur !
Sans douleur...