Dans un vent creux qui était né dans ta brume
Et qui vit de ton gré,
J'entends de laides phrases.
Tout étant si bien préparé à être beau à regarder,
Il fallait juste oser et prendre ce qu'il y avait.
Je me demande comment deux trajectoires peuvent se heurter dans le néant.
Après le choc, il pleuvra joliment et nous ferons une gerbe à partir de la cendre.
{refrain:}
Tu peins mon gel de couleurs qui me le rendent familier.
Aux moindres endroits, tu reporduis un homme en moitié.
Le plus facile des parcours qui séduisaient davantage,
Qui délivraient même du mal,
Les ponts sont devenus pourtant de simples flambées
Ce n'est pas très sage de jouer avec tout,
Certains ne donnent pas un bout de ficelle.
Tu peux recevoir beaucoup mais jamais tout
Quand tu suis comme un chien tes chaleurs.
{refrain}
Je n'avais jamais eu peur du matin suivant mais du dernier soir.
On est plus à l'aise comme poussière au sol que comme statue sous le marteau.
Tu peux y compter ; rajouter foi aux gens mais quelqu'un finira par te convertir.
Et je ne suis pas le premier qui perd sa prise.
Et le dernier ne sera sans doute pas moi.
Tu peins mon gel de couleurs qui me le rendent familier.
Aux moindres endroits, tu reporduis un homme en moitié.
Tu chantes pour mes plaies ton requiem blanc
En sachant sous quelle note je le dissimule exactement.