Oui, bon nombre de chants si anciens
Appartient à mon existence,
Me soutenait, lorsque j'étais à terre,
M'aidait à me relever !
D'eux, jaillissait une source claire et fraîche,
Pour qui s'y abreuve, jamais ne vieillit.
Et pour quelle raison, une telle source
Aussi ne devrait-elle pas réellement exister !
Une pareille fontaine à ce jour,
En ai-je point connu !
De quelques breuvages rafraîchissants je désirais
Me désaltérer et recouvrer la santé !
D'autres, (le temps) libère et guérit
Lui, qui défile si hâtivement.
De toutes les douleurs cependant,
Le temps perpétue en moi, les blessures les plus profondes !
Ainsi, depuis les temps immémoriaux,
Les Hommes imploraient le don
D'éternelle jeunesse, sans désolation aucune.
Mais quand bien même trépassent, étendus dans une tombe !
Les anciens chants qui peuplent ma mémoire
Sont la jouvence même.
En eux, lorsque, vieilli je serai,
Des Roses en décembre je disposerai !