Montre-moi un signe des soucis dans ton cœur
Épargne-moi tes mensonges, dis-moi que tu es mienne
Et nos corps flottent sur la rivière,
Vers les océans du trépas
Tu m'as rendu esclave des secrets de ton silence,
Mais tu m'as dit de rester,
Et tu m'as dit être mienne
Et nos corps flottent sur la rivière,
Vers les océans du trépas
À la lumière de ce qui viendra, pourquoi désespérer?
Car quand tu n'as personne, personne ne s'en souciera
Alors ne t'en soucie pas
Et tout se brisera,
Il n'y a rien à partager
Je n'attendrai personne,
Et il n'y a personne ici qui s'en soucie
Je ne peux voir, je ne peux ressentir
Tu cours, je me languis
J'attends, il vient,
Il t'amène avec lui
Dans les braises de l'été,
Toute chose doit mourir
Il y a un passage de feu droit devant,
Et le feu de l'autre côté
Il vient un temps où la rivière s'assèche,
L'hiver vient et nous sacrifions
Nos vies