J'ai croisé la mort de près lundi dernier
J'ai senti à mon oreille les balles siffler
Et si j'ai pu l'esquiver, c'est par hasard
On était à moins l'quart, ouais
Comment te décrire ses deux mains sur mes hanches ?
La morsure à belles dents sur ma peau blanche
Et la peur qui nous déchire, qui nous saisit
Quand la mort nous sourit
Et alors depuis, c'est comme ça
Je n'fais rien comme il se doit
J'me promène sous la pluie
Et j'n'en fais plus qu'à ma joie
Rien que l'extase de nos caresses
De nos visages, oh oui
Et alors depuis, c'est plié
Je n'fais plus qu'les jours d'été
Et allongée sous le vent
Je regarde le ciel passer
Rien que l'extase de nos caresses
De nos visages, nos visages
Quand la mort est là, soudain, ça crève les yeux
Elle va nous briser les reins ni une ni deux
Et elle va nous mettre à genoux comme des damnés
À nous-mêmes enchaînés, aïe
Comment te décrire son ombre dans mon cou
La brûlure de son désastre à mes genoux ?
Et comment te dire le désir et l'effroi
Que la mort pose là ?
Et alors depuis, c'est certain
Je n'm'inquiète plus guère de rien
Les remords, les débris
Ne passeront plus mon chemin, non
Rien que l'extase de tes caresses
De nos visages, mmh oui
Et alors depuis, c'est tout doux
Je ne fais plus rien du tout
Sans regrets ni tracas
J'laisse le temps passer par là
Rien que l'extase de tes caresses
De nos présages, mmh oui
La, la-la-la, la-la-la
La-la-la-la-la-la-la
La-la-la, la, la-la
La-la-la-la-la-la-la
Rien que l'extase, rien que l'extase
Rien que l'extase, mmh
La, la-la-la, la-la-la
La-la-la-la-la-la-la
La-la-la, la, la-la
La-la-la-la-la-la-la
Rien que l'extase, rien que l'extase
Rien que l'extase, mmh