Je m'assois à la manière des anciens Égyptiens,
les paumes des mains
doucement étendus sur les jambes
et le buste naturellement droit
tel un minaret dréssé vers le ciel,
je tâche de me détendre et de m'abandonner
au point de ne plus avoir de tensions
ni de peines.
Comme si j'étais plongé dans un sommeil profond
mais avec mes sens plus conscients et aiguisés
et un grand bien-être
en éprouvent mon corps, mon cœur et mon esprit,
qui bien souvent à ses pensées m'enchaîne,
m'enchaîne.
Additionne la vue
aux yeux fermés,
abolis la distance
et tu découvriras le tiers
qui se dilate et se retrouve,
divise la différence.