L'aimer, c'est comme
Conduire une nouvelle Maserati1 dans une impasse
Plus vite que le vent, passionné comme le péché, terminant si brusquement
L'aimer, c'est comme essayer de changer d'avis alors que tu as déjà traversé la chute libre,
Comme les couleurs en automne, tellement lumineuses, juste avant qu'elles les perdent toutes
Le perdre, c'était d'un bleu2 comme je ne l'ai jamais vu
Le manquer, c'était gris foncé tout le long,
L'oublier, c'était comme essayer de connaitre quelqu'un qu'on n'a jamais rencontré
Mais l'aimer, c'était rouge
L'aimer, c'était rouge
Le toucher, c'était comme réalisé que tout ce que tu as toujours voulu était là, devant toi
Se rappeler de lui, c'était aussi facile que de se souvenir de toutes les paroles d'une ancienne chanson préférée
Se battre avec lui, c'était comme essayer de faire des mots-croisés et comprendre qu'il n'y a pas de bonnes réponses
Le regretter, c'était comme espérer ne jamais découvrir que cet amour pouvait être aussi fort
Le perdre, c'était d'un bleu comme je ne l'ai jamais vu
Le manquer, c'était gris foncé tout le long,
L'oublier, c'était comme essayer de connaitre quelqu'un que tu n'as jamais rencontré
Mais l'aimer, c'était rouge
L'aimer, c'était rouge
Des souvenirs de lui me reviennent en flashbacks, en échos
Et je me dis qu'il est temps maintenant d'abandonner
Mais passer à autre chose est impossible quand je l'ai encore dans ma tête,
Rouge vif
L'aimer, c'était rouge
Le perdre, c'était d'un bleu comme je ne l'ai jamais vu
Le manquer, c'était gris foncé tout le long,
L'oublier, c'était comme essayer de connaitre quelqu'un que tu n'as jamais rencontré
Mais l'aimer, c'était rouge
Et c'est pour ça qu'il tourne dans ma tête
Reviens vers moi, rouge vif
L'aimer, c'était comme
Conduire une nouvelle Maserati dans une impasse
1. voiture de sport2. jeu de mots avec les couleurs