Ratafia, élixir, arquebuse… ²
Ça, c'est une cave
Mille-feuilles, tarte aux pommes, chantilly
Ça, c'est une pâtisserie
Le gaucho, de son côté, lui il connaît
L'air bleu de la prairie
Le gaucho est content et reste là à contempler
Et la vie passe, comme une señorita — ah, l'amour
Qui joue de son éventail et met en péril — tous les cœurs
Elle porte une chemise légère, qui sied même aux pellagreux ** — folklore
Et malgré ce trafic et ce remue-ménage
On *** a pris goût à tout ça — odeur, tapage… ****
Grut-grut-grut, pot-pot-pot, cling-cling-cling…
Une vraie circulation à l’africaine
Lui seul, Paradis, sait se servir d'un klaxon à la péruvienne *****
Pense à moi (ter) qui ne sais que faire
(Et me fais) mon cinéma avec ce gaucho assis au café
Les amants fatigués sortent de leur appartement — ah, l'amour
Du sixième étage, et descendent à pas comptés — pudeur
Jusqu'au trottoir, en traînant des pieds fatigués — sueur
Et dans ce trafic et le remue-ménage
(Leur ?) revient le plaisir de tout ça — amour, ténor
Et la vie passe, comme une señorita — ah, l'amour
Qui joue de son éventail et met en péril — tous les cœurs
Dans son silence de gazon ******, la pampa attend le retour de l’homme-cheval
Retenu (pour l’instant) dans l’intermède de sa stupeur — de son émerveillement — et des premières lueurs du jour…