Parle-moi de ta catastrophe.
Je viendrai en pleine nuit s'il le faut.
Je ne sais pas si je trouverai les lignes qui conviennent,
Mais je promets d'écouter attentivement.
Parle-moi de tout ce qui te tourmente.
Il n'y a pas de maladie incurable pour ceux qui cherchent.
Peut-être qu'il m'arrivait quelque chose de semblable,
Mais peut-être que je serai quand même utile à quelque chose.
Il y a quelque part un feu
Qui nous réchauffera,
Et la lumière clémente
Des étoiles qui voient tout.
Et il y a quelque part l'amour
Qui pourra un jour
Complètement tarir
Ce lac de larmes.
Ce n'est pas facile de chercher des explications et des justifications,
C'est difficile d'être impartial avec une balle dans la poitrine.
Mais la douleur d'autrui n'est-elle pas une punition,
Et a-t-il plus terrible châtiment que d'être coupable?
Je sais que l'on n'apprend pas des erreurs d'autrui,
Mais le temps est cruel et ne guérit pas du tout,
Et peut-être que toute l'expérience que j'ai amassée
Se trouvera soudain inutile.
Mais il y a quelque part cette maison
Où nous serons toujours désirés,
Et dans cette maison, celui
Qui nous acceptera et nous pardonnera toujours.
Et il y a quelque part un chirurgien
Qui effacera toutes ces cicatrices,
Et sortira toutes les balles
Que nous avons dans la poitrine.
Parle-moi de ta catastrophe.
Parle-moi de ta catastrophe.
Parle-moi de ta catastrophe.