De voir la mer recommencer,
Des hauts bancs de sable à la plage,
Son éternel et lent voyage,
Qui peut encore s’étonner !
Dans le port, le ciel semble à l’ancre
Et beaucoup mieux que les bateaux
Qui font sur le vert doux des eaux
Comme de grosses taches d’encre.
Seuls, passent là-haut sur la dune
De grands oiseaux couleur de lune,
De grands oiseaux qui crient sans fin
Que tout ici est incertain.