Quand tu dors près de moi, tu murmures parfois
le nom mal oublié de cette femme que tu aimais.
Et toute seule près de toi, je me souviens tout bas
de ces choses que je crois mais que toi, mon chéri, tu ne crois pas.
Les gestes étourdissants, étourdis de la nuit.
Les mots émerveillés, merveilleux de notre amour.
Si cet air te rejoins—si tu l'entends soudain—
je t'en prie, comme moi, ne dis rien mais rappelle-toi.
Si cet air te rejoint, dans les pays lointains
où tu demeures sans moi, n'oublie pas que je suis encore à toi.