Je me plais le plus dans les paysages ouverts,
près de la mer, je veux habiter,
quelques mois par an,
pour que mon âme puisse trouver le repos.
Je me plais le plus dans les paysages ouverts,
là où les vents prennent de la vitesse,
là où les alouettes se tiennent haut dans le ciel
et chantent de façon merveilleuse.
Là, je distille moi-même mon eau-de-vie,
et l'épice avec le millepertuis,
et la bois content,
avec du hareng et de la bière maison.
Je me plais le plus dans les paysages ouverts,
près de la mer, je veux habiter.
Je me plais le plus dans la paix et la liberté,
tant du corps que de l'âme.
Personne ne vient dans mon voisinage,
pour m'enfermer ou me voler.
Je me plais le plus quand le jour point,
quand le champ se remplit de lumière,
quand des coqs chantent au loin,
quand c'est loin jusqu'à la prochaine maison.
Mais quand même assez près,
qu'en une douce nuit tranquille,
quand on est assis sous les étoiles,
on puisse entendre les rires de la fête.
Je me plais le plus dans la paix et la liberté,
tant du corps que de l'âme.
Je me plais le plus quand la mer est agitée,
que les goélands poussent des cris,
que la plage se remplit de coquillages,
avec la musique de la mer dedans.
Quand ce qui est clair et simple
peut s'imposer,
quand oui, c'est oui et non, c'est non
et que le doute se tient coi.
Alors, je tresse une couronne de feuilles,
et la mets sur le rocher le plus proche,
où ont été gravées des runes à notre intention,
une fois, il y a longtemps.
Je me plais le plus quand la mer est agitée,
que les goélands poussent des cris
Je me plais le plus dans les paysages ouverts,
près de la mer, je veux habiter.