Le vent souffle par dessus d'un lit effondré
Des oiseaux se battent pour les yeux d'une fille
Dormante, le Nord et le Sud se substituent
Je pleure dans les profondeurs de l'univers
La sagesse dégénère sur une chaise et juge
L'amour gît dans un fumier avec la face labourant
La crasse, pourrissant dans ses rêves prétendants
Aux vanités, triomphant sur le mal
Et les bateaux conçus de soupirs tournent le flanc !
(Refrain) :
Les années passent, les erreurs ne nous donnent pas
Notre visage, le temps traîne, l'oubli vient vite, et voilà (2x)
L'âme est un exercice
Pas un objet, on était d'accord,
Et les rêves, une carte vers un fleuve
Infini où les mots sont des forces
Et les yeux, des phares en plus
Un soleil rempli à ras bord
Mon pseudonyme, c'est la perte
Une vie oubliée, abandonnée
Un pied victorieux sur ma nuque alors
Que je grogne encore silencieusement
Et les bateaux conçus de vanités coulent au port !
(Refrain)