Vous me disiez tout bas des mots d’amour
Dans la vieille ville en marbre
Et, à travers les ombres, nous guidaient
Les étoiles aux yeux d’ambre
Avant, je n’avais pas aimé aussi
Ardemment, violemment
Dans mon âme vous avez imprudemment
Éveillé un volcan
Viens, mon tendre, sans attendre
Emmène-moi dans la nuit de velours
Mon cœur n’est plus que feu et cendres
Englouti par la lave d’amour
Le perroquet nous menaçait, narquois,
D’une branche de palmier
Avide de rumeurs, la ville buvait
Des cocktails épicés
Vous m’appeliez mon adorable enfant,
Mon cher ange si mignon
Mais vous jouiez, à votre insu, avec
Un volcan de passions
Viens, mon tendre, sans attendre
Emmène-moi dans la nuit de velours
Mon cœur n’est plus que feu et cendres
Englouti par la lave d’amour
D’un bleu profond et pur, le crépuscule
Sent le rhum de Cuba
La ville en marbre, avide de rumeurs,
Se soûle comme autrefois
Et les couleurs sereines du coucher
Teignent encore l’horizon
Mais les nuées d’orage tournent au-dessus
Du volcan de passions
Viens, mon tendre, sans attendre
Emmène-moi dans la nuit de velours
Mon cœur n’est plus que feu et cendres
Englouti par la lave d’amour