Il y a des jours où l'on baisse les bras,
Et il ne nous reste ni mot, ni musique, ni force.
Ces jours-là, j'étais séparé de moi-même,
Et je ne demandais à personne de m'aider.
Et je voulais aller n'importe où,
Fermer ma maison et ne pas trouver la clé,
Mais je croyais que tout n'était pas encore perdu
Tant que la lumière ne pâlit pas, tant que la bougie brûle encore.
Et personne n'arrivait à me faire chanter,
Le silence est le commencement de tous les commencements.
Mais si une chanson peut me faire redresser les épaules
Comme ce sera dur de me faire taire.
Et même s'il me restait aujourd'hui peu de jours à vivre,
Et que la neige tombait et que le sang ne bouillait pas,
Je recommencerais tout pour la centième fois depuis le début
Tant que la lumière ne pâlit pas, tant que la bougie brûle encore.