Les braises de la sainte en toi
Se multiplient alors que je me baigne dans ta lumière
J'avale le poison de ta fleur
Et me raccroche à l'élévation de ma bassesse
Pleine de couleurs et tombant de ta bouche
Comme une fièvre peinte qui recule
Comme un mensonge sans la douleur
Sur on oreiller de tes os
Je m'étendrai sur les pierres
De ton rivage jusqu'à ce que la marée reviennent en rampant
Une main pâle sur des chemins de granite argenté
Réparera mes membres brisés et dissipera mon brouillard
Je dors dans le silence de ta voix
Je berce le péril de mon seul choix
Plein de couleurs et tombant de ta bouche
Comme une fièvre peinte qui recule
Comme un mensonge sans la douleur
Sur on oreiller de tes os
Je m'étendrai sur les pierres
De ton rivage jusqu'à ce que la marée reviennent en rampant
Je jette mon oreiller sur le feu
Je fais mon lit sous le regard
De ta lune jusqu'à ce que la marée revienne en rampant
Même si la vérité peut brûler à l'intérieur ou rester derrière
J'errerai à travers ton esprit ouvert
Et tu découvriras qu'aucun mensonge ne peut se cacher
Jusqu'à ce que la marée vienne en rampant