J'ai grandi ailleurs, les jeux d'enfants, bleus aux genoux
Apprenant par cœur ou récitant le rouge aux joues
J’ai suivi les autres pour être sûre de ressembler
Même si dans ma chambre, j'avais au mur une vie rêvée
On peut vouloir dire et puis le taire pour le chanter
J'avais ma famille le regard fier pour m'écouter
Ils m'ont dit souvent de ne pas croire au mauvais sort
Qu'il faudrait du temps et du courage, j'en ai encore
Personne ne m'obligera à baisser les bras
Et même au sol je serais là
Personne…
Je connais l'espoir, les heures de gloire, les fleurs fanées
Je connais le cœur et ses victoires de lits défaits
Mais quand les bravos ou les caresses sont des souvenirs
Je pense aussitôt à ces promesses qu'il faut tenir
Personne ne m'obligera à baisser les bras
Et même au sol je serais là
Personne ne décidera la fin du combat
Et c'est à moi seule de faire le choix
Moi…
Que les larmes et les rires se partagent l'avenir
Je crée depuis l'enfance ma chance
Personne ne m'obligera à baisser les bras
Et même au sol je serais là
Personne ne décidera la fin du combat
Et c'est à moi seul de faire le choix
Moi…
Personne…
Moi…
Et personne