On dit de l'attente qu'elle a un sens
Elle dévore mes synapses et rompt le silence
Parcourt mes organes de ses phalanges
Appuie tendrement ses griffes sur les cordes sensibles
Vois mon esprit, sans ta main il tombe
Vois mon esprit, sans ta main il sombre
Vois mon esprit, sans ta main il tombe
Vois mon esprit, sans ta main il sombre
On dit de l'absence qu'elle a un sens
Noire comme l'ébène qui note la souffrance
Chassées les couleurs, devient errance
Et transforme l'unique, à tous elle nous ressemble
Vois mon esprit, sans ta main il sombre
Femme après femme, elles s'emmêlent
Changeant de pose comme elles m'appellent
Femme après femme, elles sont belles
Changeant de forme comme elles m'appellent
Parce que tu m'y as poussé
Parce que tu m'as obligé
À oublier de quoi le bonheur était fait
Tu n'as pas pu changer
Croyant tes mots parfaits
Et tu ne verras sans doute jamais ce que tu as bousculé
Femme après femme…
Femme après...