Quand se fera l'épuration,
Quand viendra février,
Que je prenne mon fusil,
que je rejoigne ma terre protectrice,
Que je descende à Omalo,
Sur le chemin du Moussouron,
Que j'arrache les fils aux mères,
les maris aux femmes,
Que je fasse les enfants
pleurer leurs mères,
pleurer, la nuit, pour de l'eau,
et, à l'aube, pour du lait,
et lorsqu'il fera jour,
pour leur misérable mère