L'air de l'été était doux et chaud,
On se sentait bien, la nuit parisienne
Faisait de son mieux pour nous satisfaire.
Et en se promenant sur les Champs-Elysée
Nous prenions une boisson dans chaque café
Et toi, tu parlais de politique, de philosophie.
Et je souriais comme Mona Lisa (la Joconde)
C'était notre jour de chance,
C'était une belle rencontre romantique réelle.
Je me souviens encore de notre dernier été,
Je le revois encore en totalité:
Les promenades le long de la Seine, riant sous la pluie.
Notre dernier été,
Ce sont des souvenirs qui restent.
Nous avions suivi la Seine
Et nous nous sommes assis dans l'herbe
Près de la Tour Eiffel.
J'étais si contente que nous nous soyons rencontrés.
C'était l'âge où il n'y a pas de regrets. Oh, oui !
Ces folles années, c'était le temps
Du pouvoir des fleurs.
Mais, en même temps, nous avions la peur de décoller,
De vieillir, la peur de mourir lentement.
Nous n'avons pas laissé passé notre chance,
Comme si nous étions en train de danser notre dernière danse.
Je me souviens encore de notre dernier été,
Je le revois encore en totalité:
Dans l'embouteillage des touristes, autour de Notre Dame,
Notre dernier été,
En marchant main dans la main.
Les restaurants de Paris,
Notre dernier été,
Les croissants du matin,
Vivant au jour le jour, bien loin des soucis,
Notre dernier été,
Nous avons beaucoup ri et nous nous sommes bien amusés.
Et maintenant, tu travailles dans une banque,
Tu es chef de famille, fan de football
Et tu t'appelles Harry.
Comme tout cela semble ennuyeux,
Cependant tu es le héros de mes rêves.
Je me souviens encore de notre dernier été,
Je le revois encore en totalité:
Les promenades le long de la Seine, riant sous la pluie.
Notre dernier été,
Ce sont des souvenirs qui restent.
Je me souviens encore de notre dernier été,
Je le revois encore en totalité:
Dans l'embouteillage des touristes, autour de Notre Dame,
Notre dernier été,
En marchant main dans la main,
Les restaurants de Paris,
Notre dernier été,
Les croissants du matin,
Nous vivions au jour le jour...