Aujourd'hui encore tout me le rappelle
Le vieux chapeau pend à côté de la porte
Et ce que Maman avait su me dire
Dieu lui avait donné un coeur en or.
Aujourd'hui encore j'entends toujours ces mots-là
Il n'y a que les Bons que Dieu attende à la fin
C'est pourquoi, fils, de tous les mots que j'ai dits
Qu'il t'en reste au moins quelques-uns dans le coeur.
Il est parti, mon père, doucement
Parti par le chemin qui fait ses détours
Accompagné de quelques vieilles chansons
Jusqu'à la Rivière où coule la tristesse.
Il est parti quand le coq se réveille
Comme s'il allait en promenade quelque part
Il est parti avec les senteurs du matin
Est-ce qu'il savait qu'il ne reviendrait pas ?
Il est parti avec les senteurs du matin
Est-ce qu'il savait qu'il ne reviendrait pas ?
Il s'est défait, le matin, à travers la vallée
Tout est là, mais lui n'y est plus.
Le chagrin a envahi la Tambura par la corde,
Et maintenant, c'est comme si les chansons étaient silencieuses.
Il est parti, mon père, doucement
Parti par le chemin qui fait ses détours
Quelques chansons anciennes l'ont accompagné
Jusqu'à la Rivière où coule la tristesse.
Il est parti quand les coqs se réveillent
Comme s'il allait en promenade quelque part
Il est parti avec les senteurs du matin
Est-ce qu'il savait qu'il ne reviendrait pas ?
Il est parti avec les senteurs du matin
Est-ce qu'il savait qu'il ne reviendrait pas ?