La tête me fait mal et je ne peux pas dormir,
bien que tous autour de moi soient endormis déjà.
Je ne peux pas rester couché, ni me lever.
Finit la dernière nuit dans ma cellule.
Rien que la nuit, nuit, nuit; flambent les rampes de lumière,
le projecteur de nuit fouille le champ.
Cette lumière, que je connais si bien,
ne s’éteint jamais; il y a toujours quelqu’un qui guette.
Je ne sais pas si je lui crois ou je ne lui crois pas;
je lui crois ou je ne lui crois pas.
Les dernières 24 heures; demain je serai là,
mais pour l’instant je suis toujours ici.
Je ne peux pas rester couché, ni me lever.
Les bottes d’un gâfe claquent sur le béton.
Rien que la nuit, nuit, nuit; flambent les rampes de lumière,
le projecteur de nuit fouille le champ.
Cette lumière, que je connais si bien,
ne s’éteint jamais; il y a toujours quelqu’un qui guette.
Je ne sais pas si je lui crois ou je ne lui crois pas;
je lui crois ou je ne lui crois pas.
La tête me fait mal et je ne peux pas dormir,
bien que tous autour de moi soient endormis déjà.
Je ne peux pas rester couché, ni me lever.
Le diable a emporté, gratis, quelques années de ma vie.
Rien que la nuit, nuit, nuit; flambent les rampes de lumière,
le projecteur de nuit fouille le champ.
Cette lumière, que je connais si bien,
ne s’éteint jamais; il y a toujours quelqu’un qui guette.
Je ne sais pas si je lui crois ou je ne lui crois pas;
je lui crois ou je ne lui crois pas.
Quand le matin arrive, je serai à ta porte.
J’ai pris congé sans dire „au revoir”.
Je ne sais pas si y seras;
peu m’importe; je sors de la prison.
Rien que la nuit, nuit, nuit; flambent les rampes de lumière,
le projecteur de nuit fouille le champ.
Cette lumière, que je connais si bien,
ne s’éteint jamais; il y a toujours quelqu’un qui guette.
Je ne sais pas si je lui crois ou je ne lui crois pas;
je lui crois ou je ne lui crois pas.