Mon âme déplore les pertes
Je crois, toi, crois aussi
Que le jour viendra, la tristesse partira
Le printemps arrivera, Février s'en ira
Et je ne regrette rien, non, rien
Pleins gaz, pied au plancher
S'arrête le temps, s'arrête la tristesse
Envole-toi
L'automne a fait irruption avec ses vents fous
Ses pluies diluviennes, ses jours de froid et ses nuits sans sommeil
Ses feuilles mortes, ses étranges pensées
En quête de la vérité, les questions fusent comme des flèches
Je suis seul, je voudrais tellement être libre
Que seul le ciel se soucie de moi
Raser, ne rien construire, que personne ne se dispute avec moi
Tu ne m'arrêteras pas à travers la mort vers la vie
Tu me regardes, mais tes yeux sont froids
Tu veux être avec moi, mais la ville te retient
Tu cherches un prétexte, mais on ne peut me retenir
Je suis libre comme l'oiseau, je suis né pour voler
Je suis difficile à comprendre, je suis difficile à oublier
Je suis difficile à perdre, je suis difficile à aimer
Je te perds, encore et encore
Pour toi, pour l'amour, je suis prêt à renoncer à tout
Mon âme déplore les pertes
Je crois, toi, crois aussi
Que le jour viendra, la tristesse partira
Le printemps arrivera, Février s'en ira
Et je ne regrette rien, non, rien
Pleins gaz, pied au plancher
S'arrête le temps, s'arrête la tristesse
Envole-toi
Peut-être que quelqu'un me dira que j'ai tort
Que je vis dans l'illusion, dans les rêves
En surmontant la peur et la douleur
Je respire à peine, je survis à peine, mon cœur est à zéro
Stop! Attends-moi un peu
Stop! Chante pour moi, route lointaine,
Des difficultés à venir, du vent qui souffle
Advienne que pourra, ce sera au ciel de me juger
Et je reviendrai vers toi avec la mélodie du couchant
Et je reviendrai sans revenir, aussi étrange que cela puisse paraître
Les étoiles éclairent le chemin de ma maison
Sache qu'il n'est jamais ni trop tôt, ni trop tard
Les larmes coulent, le ciel pleure
S'il faut attendre, j'attendrai, j'ai le temps
Sache que je ne te presse pas
De dire les trois mots les plus importants: je t'aime
Mon âme déplore les pertes
Je crois, toi, crois aussi
Que le jour viendra, la tristesse partira
Le printemps arrivera, Février s'en ira
Et je ne regrette rien, non, rien
Pleins gaz, pied au plancher
S'arrête le temps, s'arrête la tristesse
Envole-toi
Mon âme déplore les pertes
Je crois, toi, crois aussi
Que le jour viendra, la tristesse partira
Le printemps arrivera, Février s'en ira
Et je ne regrette rien, non, rien
Pleins gaz, pied au plancher
S'arrête le temps, s'arrête la tristesse
Envole-toi