Je rentre chez moi sortant d'une fumée dense
Il y a des passants, un trou dans la rue
Il y a une gare en bois, une usine fermée
Je tiens les bras croisés, à l'abri du vent
Si je ne savais pas que tu es là, j'arrêterais
Je ne pourrais relever mon regard
La nuit venue, je tiens fermement ta main
Je t'en prie d'être encore là demain
Tu finis les phrases que je commence
Et tu ramasses les bouts quand je craque
Donc je t'en prie d'être encore là demain
Oh, je t'en prie d'être encore là demain
Je pourrais écouter ton rire résonnant jusqu'à
Ce que les névés fondent et la nuit soit constante
Quand les corbeaux croassent et la terre s'enfonce
Je sais que j'ai bien fait en m'étant accroché
À toi, plus les jours avancent, plus j'espère
Que ce bonheur sera éternel
La nuit venue, je tiens fermement ta main
Je t'en prie d'être encore là demain
Tu finis les phrases que je commence
Et tu ramasses les bouts quand je craque
Donc je t'en prie d'être encore là demain
Oh, je t'en prie d'être encore là demain
Le même mouvement qui donne aux arbres
Leurs feuilles, qui apprend aux enfants à marcher
Qui amène les oiseaux au chaud pour la saison froide
Nous a apporté nous
Nous a apporté nous
La nuit venue, je tiens fermement ta main
Je t'en prie d'être encore là demain
Tu finis les phrases que je commence
Et tu ramasses les bouts quand je craque
Donc je t'en prie d'être encore là demain
Oh, je t'en prie d'être encore là demain
Je t'en prie d'être encore là demain