Quand les cloches de la honte se sont tues
J'étais toujours haïe.
Que ma vengeance rugisse assoiffée de sang et de guerre
Derrière un sourire méprisant.
Le serment, la famille, la rivale
Une vision violente, vile.
Ces trois questions m'ont hantée
Depuis que je suis enfant.
J'ai tant perdu et j'ai tant de rancœur.
Ma rancune est devenue les marches de l'escalier de ma chute
Que tout brûle autour de nous
Que la cruauté consume la justice
Soyons noyés par le pêché dans lequel nous nageons
Que le monde tombe en poussière
Rien d'autre ne compte
A part nous
Quand les rois auront été enterrés depuis longtemps
Quand les promesses auront été perdues depuis longtemps
Quand la nuit apportera la peur, alors les larmes du lion
Tomberont sur le feu et la glace.
Cette dévotion insensée vouée à l'échec,
Le poison que je désire,
J'ai abandonné cette nouvelle pour te revenir,
Te subir jusqu'à ma mort.
Je ne suis pas un homme d'honneur,
J'éprouve une profonde culpabilité
Mes serments se trahissent les uns les autres
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
Que tout brûle autour de nous
Que la cruauté consume la justice
Soyons noyés par le pêché dans lequel nous nageons
Que le monde tombe en poussière
Rien d'autre ne compte
A part nous
Et ils raseront nos tours
Et cracheront sur nos noms
Et les corbeaux noirs survolant les champs de cendres
Murmureront notre histoire honteuse
Que tout brûle autour de nous
Que la cruauté consume la justice
Soyons noyés par le pêché dans lequel nous nageons
Que le monde tombe en poussière
Rien d'autre ne compte
A part nous