Et nos mains qui se cassent sur les portes closes
Nos joues qui se glacent quand on prend la pose
Nos doigts qui s'écorchent à la couleur des roses
Et tes jambes qui s'écartent à la chaleur d'un autre
Nos yeux qui se cachent sous les ecchymoses
Nos voix qui s'écharpent dans ce qui les opposent et
Moi j'ai cherché l'écharde, l'origine des maux
Mais ton lit restera mon dernier tombeau
On se tourne, tourne, tourne autour
Moi je tends, tends, l'autre joue
Il n'y a pas de magie ici il n'y a pas de poésie mais
Il n'y a pas de violence ici quelques pages qu'on a déchirées
De la poussière d'étoile dans la poche gauche
Des peintures de toi enfin quelques ébauches
Je brûlerai mon linge sale avant que tu ne me fauches
Que la fournaise des corps me calme et me réchauffe
Du haut des dunes, objectif lune
Les comètes fusent et se consument, je me consume
Nos corps qui s'effacent à la faveur des ombres
Toi tu viendras m'éteindre dans la clameur du monde
On se tourne, tourne, tourne autour
Moi je tends, tends, l'autre joue
Il n'y a pas de magie ici il n'y a pas de poésie mais
Il n'y a pas de violence ici quelques pages qu'on a déchirées
Il n'y a pas de magie ici il n'y a pas de poésie mais
Il n'y a pas de violence ici quelques pages qu'on a déchirées
On se tourne, tourne, tourne autour
Moi je tends, tends, l'autre joue
Il n'y a pas de magie ici il n'y a pas de poésie mais
Il n'y a pas de violence ici quelques pages qu'on a déchirées