À droite et à gauche, j’ai donné
Mon point de vue et ma parole.
Tout doux, mes passions y sont passées
Le visage duquel je joue
S'est durci dans un regard.
La voie rapide que je trace reluit verglacée.
Le Ciel était jadis l’un des deux bouts, l’autre les Enfers
Et aujourd’hui, c’est un péché que de croire aux miracles,
Une faute que d’attribuer à l’idiotie une limite mesurable,
Une saison où le bétail n’acceptera pas de se faire abattre.
(Refrain)
Les figures transies sont en fer et la glace en acier,
Celles qui recèlent une vie creuse à vous frustrer,
Des routes infinies, suivies pour voir son âme remuée,
Des questions auxquelles une vie n’a rien à apporter.
Qu’a la vie?
Un garçon piétiné
A arrêté de pleurer.
Un garçon qui marchait seul
Voulait devenir un bloc de pierre,
Compter parmi les grains de sable,
Tourner en montagne entre plaines.
Je scrute votre visage pour mon témoignage.
Impuissant est tout témoin, tacite tout langage.
Les mots dans nos crânes grincent en mâchoire.
Les mots dans nos oreilles ricanent en diable!
(Refrain)
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