J'avais une vie inépuisable
Comme un printemps se répandant dans les campagnes
Mon coeur battait toujours vite
Comme si ma poitrine était en feu
Quand j'ai senti que je tombais amoureuse de toi
J'ai compris combien je m'étais fatiguée
Calmée, posée
Comme une source se déversant dans la mer
Tes mots sont l'apogée de la poésie
On serait fou d'en aimer un autre que toi
Ton visage est la plus belle des fleurs
Tes yeux sont comme un pays inconnu
Garde ta tête pour ma poitrine, mon amour
Que mes mains se promènent dans tes beaux cheveux
Puissions-nous un jour pleurer et rire
Comme des sales gosses qui s'aiment...