(Cette version a le bon nombre de syllabes nécessaire pour pouvoir la chanter en rythme, le sens seul peut donc être plus éloigné)
Lorsque viendra le jour,
La guerre finira,
Je m'y suis enfoncé,
Tombé jusqu'au plus bas...
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi*
Si tendrement, ne me lâche pas...
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi...
Et ton printemps te reviendra.
Voilà que ma raison** pose à terre ses armes
Se peut-il qu'elle veuille
Si fort de chaudes larmes?***
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi
Si tendrement, ne me lâche pas...
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi...
Et ton printemps te reviendra.
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi
Si tendrement, ne me lâche pas...
Serre-moi, mon âme, serre-moi, mon âme, serre-moi...
Et ton printemps te reviendra.
* "mon âme" est un ajout à l'original. Je le propose ici pour respecter le rythme tout en exprimant la tendresse du verbe ukrainien "étreindre" (que "serrer" retranscrit faiblement) et en gardant les sons labiaux de "мене"
** littéralement, "mon âme", changé en "raison" afin d'éviter la confusion avec le refrain
*** la rime originale est вниз / слiз (en bas / larmes), mais le second mot est souvent remplacé par слiв (mots); je choisis ici le premier