Les bottes usées par la poussière
À trop marcher sur les cailloux
Jour aprés jour je n'laisse derrière
Qu'une ombre qui tombe à genoux
J'ai accroché à ma ceinture
Un vieux couteau un peu d'argent
De quoi survivre à l'aventure
Et continuer plus loin qu'avant
Je me laisse aller
Où la route mène
À l'oublier
Où la route mène
J'passe dans des villages déserts
L'air est si chaud que tout se terre
Des rivières sales courrent vers la mer
Des hyènes détalent vers leurs tanières
Le jaune est roux dans les canyons
Ma sueur se noue avec la terre
Dans les cabanes qu'ils se façonnent
Des enfants jouent à faire la guerre
Je me laisse aller
Où la route mène
À l'oublier
Où la route mène
Je me laisse aller
Où la route mène
À l'oublier
Où la route mène
Où la route mène...
Je me laisse aller
Où la route mène
À l'oublier
Où la route mène
Je me laisse aller
Où la route mène
À l'oublier
Où la route mène
Tard dans la nuit
Près d'une ville où tu m'as dit :
"On se r'verra peut-être ici...
Où la route mène..."