Dors soleil, au raz du Chico (1), midi
Tout se choque ivre de son feu
Dormez pont (2), Pernambuco, fleuve, Bahia
Ne surveillez qu'une seule tache noire: ma jalousie
La jalousie a lancé sa flèche noire
Et s'est vu blessée exactement à la gorge (4)
Qui ni heureux ni triste ni poète (3)
Entre Petrolina et Juazeiro chante :
Vieux Chico tu viens de Minas
D'où le secret du mystère s'est caché
Je sais que tu le portes tout en toi, tu ne m'apprends rien
Et je suis juste moi, juste moi, juste, moi
Juazeiro, tu ne te souviens même pas de cet après-midi
Petrolina, tu n'as même pas réalisé (4)
Mais dans la voix qui chante tout brûle encore
Tout est perte, tout veut crier, où est-ce ?
Tant de gens chantent, tant de gens se taisent
Tant d'âmes étirées dans la tannerie
Sur chaque route, sur chaque pièce
Plane, monstrueuse, l'ombre de la jalousie
Tant de gens chantent, tant de gens se taisent
Tant d'âmes étirées dans la tannerie
Sur chaque route, sur chaque pièce
Plane, monstrueuse, l'ombre de la jalousie