La fille a mis les vêtements à terre
Elle a jeté cartes et croix dans les coins
Elle a perdu la joie du printemps
Elle a oublié les boucles d'oreille et colliers pour les invités
Aux yeux de la poussière piquante de la lumière blanche
Aux oreilles une trille qui fausse des vers blancs
Sur les champs le châle troué de neige blanche
Au matin une prière fatiguée un rêve blanc
S'est retournée la femme doit contre le mur
Fondit en larmes, le silence s'ébranla
Sur les mots simples des autres, comme sur des mains
Sur les jambes placées, sur les têtes
Et dans le verre craquelée du vieux thé
N'a pas suffi pour que s'envolent les veilles affaires
Des photographies, là sont les étoiles et les rêves
Comment faire pour que tout le monde soit heureux
Tout ce qui fut, elle s'en souvient elle-même
Le chaton balaye le bord de fenêtre de la queue
Les prétendants apportaient du cognac
Les prétendants expliquaient de quoi il en en retourne
L'assis sous la fenêtre- chasse-le
La nuit le froid a pris de la vitesse du Ob
Souviens-toi plus souvent de ton soleil
Car ce n'est pas le vent qui incline la branche
Ce n'est pas la forêt de chênes qui fait du bruit