Il n’est jamais vain, le silence,
Celui qui s’établit entre nous ;
Pensant à ce que nous deviendrons
Je sais seulement que j’éprouve de l’amour
Quand tu gardes le silence près moi.
... Et nous nous étions donné
La main, là, dans ma voiture.
Tu me consoles toujours ainsi
Muet, patientant avec moi
Jusqu’à voir s’épuiser les peines.
Et pour mieux faire comprendre
Ce qui touche le cœur, je dirais
C’est de petit rien que tout vient,
Dans ton regard qui se tait si fort
Il n’est jamais vain le silence.