Ces rues de la ville,
Les chalets et les jardins,
Je promène le chien et me reviennent
Les années les plus belles
C'est de cette fosse qu'on avait
Une fois relevé des vélos
À la suite d'un pari
Qui avait redéterminé la folie
À l'école avec les copains
On s'est partagé les filles
Qui criaient pendant les récrées
Quand on les pousuivait
Et si le groupe de mon père jouait
Je faisais tous venir le voir
En écoutant j'ai senti le feu
- je dois aller jouer
J'ai besoin de me balader comme ça
J'ai besoin de me balader comme ça
Lorseque quelque chose se réveille au fond de moi
J'avais douze ans
Quand on a déménagé
À la campagne et juste
Avec un an de plus je regardais
Mon père à son enterrement
La mère restait avec quatre enfant,
Une nouvelle maison et ses dettes
Mais du coup elle s'en est sorti
- la vie reprenait
Nous, avec les copains
On avait l'habitude
D'envahir ce parc ; nos
Motos roulaient à deux cent à l'heure,
Sur les barres de ce pont
On y marchait et on savait
Comment éteindre tout
Les lampadaires du village
Je commençais à écrire des chansons
Qui parlaient de la mort
J'ai besoin de me balader comme ça
J'ai besoin de me balader comme ça
Lorseque quelque chose se réveille au fond de moi
J'ai trouvé la femme de ma vie
Puis on s'est mis à habiter ensemble
J'avais vingt-cinq quand j'ai dit :
"Stp, on pourrait pas se marrier ?"
Là on a une maison individuelle,
La femme a un métier d'enseignante
Moi je dors le jour et veille la nuit
- ces morceaux, faut les écrire
Parfois avec le chien
Il fait tard, on monte sur l'esker (colline)
Et depuis cet endroit on regarde
Dormir le village de Nummela
Et je trouve que tout
À l'air d'être parfait
J'ai l'air d'appartenir ici...
J'ai besoin de me balader comme ça
J'ai besoin de me balader comme ça
Lorseque quelque chose se réveille au fond de moi