Tu n'avais pour toi que cette flamme, ce rayon de nuit dans tes cheveux.
Tu n'avais pour toi que cette trame d'arc-en-ciel au fond des yeux.
Je n'avais pour moi que l'habitude d'attendre la nuit pour mieux rêver.
Car j'avais pour moi la solitude, et c'était tout ce que j'avais.
Nous habitions tous deux la même ville.
Mais mon chemin ne croisait pas le tien.
Nous traversions la même foule hostile.
Mais ton destin ignorait tout du mien.
Tu n'avais pour toi que ta jeunesse, fleurie à moitié comme à regret.
Je n'avais pour moi que ma tristesse, de garder tous mes secrets.
Quand nous avions le chemin de l'autre
Je ...ais mon amour tout en suivant
des routes parallèles qui nous menaient tout au long
Nous aurions pu marcher longtemps,
Suivant des routes parallèles,
Si le hasard ou le printemps ne nous avait cligner de l'aile.
Tu n'étais pour moi que cette flamme, ce rayon de nuit dans tes cheveux.
Tu n'étais pour moi que cette trame d'arc-en-ciel au fond des yeux.
Je n'étais pour toi que l'habitude d'attendre la nuit pour mieux rêver.
Car j'avais pour moi la solitude, et c'était tout ce que j'avais.
L'amour a mis nos pauvretés ensemble.
La même étoile a recueilli nos voeux.
Plus d'un ami prétend qu'on se ressemble.
Rien d'étonnant, je veux ce que tu veux.
Nous avons pour nous la même chance
Et le même toit pour la cacher.
Le monde, pour nous, est en vacances,
Et ne viendra plus nous chercher.
Mais je te dois un aveux.
Celui que tu penses n'est pas le plus heureux de nous deux.
Nous deux. Nous deux.