Il y a un coq
Qui pleure et qui hurle
Reveille-toi, reveille-toi, reveille-toi, reveille-toi, attention
Ça fait mal, ça te détruit, ça te tue, ça t’agace
Quelle malchance que la tienne, si rude, si maudite
Elle prie la journée, et la nuit, elle ne déjeune pas
Elle se croit mauvaise mere, aussi mauvaise fille
Où est la chance ? La mienne, pas trop
Quelqu’un la lui donne, et après la lui reprend
Et il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Les uns sont grands, et les autres courageux
Les uns trahissent et les autres sont forts
Reveille-toi, Mercedes
Ah, mon Patricia
Thomas, Martin, Jean, Lola, Paul, et Christine
Car cette grande faute n’est ni la tienne, ni la mienne
Des mensonges, sourires, coquelicots
Des discours, journaux, banquiers, arnaqueurs
Des chansons, mains, et fusils
Des sacs à main, confetti, croix, et putaniers
Ils te volent, et te crient dessus
Ils te volent, et te crient dessus
Ils te volent, et te crient dessus
Et ils t’enlèvent même ce que tu n’as pas
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain, pain, pain
Il n’y a pas beaucoup de pain
Et c’est indécent, c’est indécent
Des gens sans maisons, des maisons sans gens
C’est indécent
(Une maison sans gens)
Non, il n’y a pas beaucoup de pain
Non, non, non, non, non