Du plafond blanc1 tombe la lumière,
aucune blessure ne guérit pas
Elles ne font que se transformer
en fleurs dramatiques
Leurs pétales porteront
ces trois couleurs de la lumière blanche
Elles me
porteront à travers tous les temps
Je rêve que je suis seul
ayant rencontré ma lumière
Je rêve, je rêve
et la lumière glisse sur mes joues
Du plafond blanc tombe la lumière,
aucune blessure ne guérit pas
Et les fleurs fleurissent
sur les tiges créées par les rayons des étoiles
Du plafond blanc tombe la lumière,
tout autour, des fantômes errent
Ils sont sortis
de mes rêves les plus lointains
Les abeilles iront à récolter du miel coloré
un jour avant que la vie commencera
à me donner
la force des neuf hommes2
Je rêve que je suis seul
ayant rencontré ma lumière
Je rêve, je rêve
et la lumière glisse sur mes joues
Du plafond blanc tombe la lumière,
aucune blessure ne guérit pas
Et les fleurs fleurissent
sur les tiges créées par les rayons des étoiles
1. La chanson est sur un peintre letton Leo Kokle né en 1924 qui enfant à l’âge de deux ans, était tombé du premier étage et avait cassé son dos. Puis il avait passé six ans à l’hôpital et son enfance est passée sous la couleur blanche – le plafond blanc et les murs blancs de l’hôpital, le vêtement blanc des médecins.2. En letton, « la force des neuf hommes » est une plante - https://fr.wikipedia.org/wiki/Molène_thapsus mais ici, l’enfant n’attend pas une plante mais la force, la guérison.