Souvent tes yeux sont si froids et étranges
Au lieu de fleurir en vert comme la nature en printemps.
Pendant des conversations folles, tu regardes ailleurs,
Tes yeux cherchent un endroit où se cacher
Tes bras, comme un gâteau inémiettable,
N'ont pas le parfum d'un baume à la menthe.
Quand tu me serres à toi, je suis comme une dissonance insignifiante,
Comme la pluie du bonheur, comme un coup de feu sur un ravin.
Je te murmurerai à l'oreille que
Que je, je renonce à ça...
Si je vais mourir, je renonce à ces matinées fiévreuses,
Passées chez tes fenêtres comme un mendiant,
Souvent assis derrière un arbre
À ces étoiles filantes,
À des étoiles saoules empilées
Dans la nuit
Je te murmurerai à l'oreille que
Que je, je renonce à ça...
Je renonce à tout ça parce que...
Personne ne m'a jamais dit si joliment avoir peur de l'amour
Comme tu me l'as dit
Avant que la foudre et l'arc-en-ciel passent à travers le pont des chagrins,
Avant que le jour sur le nuage s'envole d'ici,
Avant que les pois et les roses s'embrassent encore par dessus la palissade,
Avant que la poussière balaie la cour
Je te murmurerai à l'oreille que...