Prends ton argent, prends ta haine, emporte tout.
Ton alliance, ton nom, je n'en ai pas besoin.
Regarde-nous, jusqu'où sommes-nous tombés?
Nous détruisons chaque détail, chaque avoir et chaque bien, jusqu'à la chair et au sang.
Dis-moi où nous sommes-nous fourvoyés
Pour que de l'amour naisse le mépris?
Notre temps prend feu
Et nous y versons de l'essence!
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Reprends ton oui, reprends ta parole, reprends-la volontiers.
Que chaque image, chaque pensée de toi s'en aille, pour que les phrases tombent pour heurter
Elles devraient déplacer les miracles qui sont pour toujours.
Chaque clarté engloutie, chaque mot imprégné de haine
Comme des mendiants nous nous tenons là devant le néant
Et sommes encore trop orgueilleux et royaux.
Et ce qui nous était cher et nous tenait à coeur,
Nous le jetons désormais au feu
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Anéantir, non, cela ne nous suffit pas
Et nous menons donc sans entrave
Un combat qui ne connaît pas de vainqueur
Soyons donc raisonnables et arrêtons-en
Avant qu'il n'en reste rien
Jusqu'à ce qu'il ne reste rien de nous