Encore un amour se perd dans le passé
Âmes molles, âmes sans boucliers
Piétinés, ne criez pas à l'aide
Rester est difficile, partir est facile
Et les pas sont lourds, et les yeux sont pleins
De larmes qui ne tomberont pas sur l'asphalte
Parce qu'aujourd'hui sera pris d'assaut
Par les cents jours qui viennent
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons
Dans les murmures sont dites, et sont dites très rarement
(mais sont dites, mais sont dites très rarement)
Les histoires de ceux qui disparaissent simplement
(de ceux qui disparaissent simplement)
Les histoires des millions de nous
De ceux qui sont, mais qui ne paraîssent pas héros
Et les pas sont lourds, et les yeux sont pleins
De larmes qui ne tomberont pas sur l'asphalte
Parce qu'aujourd'hui sera pris d'assaut
Par les cents jours qui viennent
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons
La poitrine plus légère de trois cent grammes
Ils sont soigneusement gardés dans la paume
Ils battent là où il fait chaud
Là où il est permis que les larmes chutent sur l'asphalt
Alors trois cent grammes de moi en moins
Trois cent grammes que tu aies quand je ne suis pas là
Je ne crois pas en deux levers de soleil
Alors jette-les si je n'arrive pas avant le coucher
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons, sous les feux
Sous les feux d'armes froides
Les serments se brisent quand tu vois
Comme c'est simple de partir
Et nous fondons