Il n’y pas de déshonneur à être pauvre.
Il n’y a pas de disgrâce à être fou.
La grand malheur, c’est le fado
Qui nous vient au cœur et sur les lèvres .
Dans cette vie d’égarements,
Être heureux n’est pas grand’chose.
Si les fous n'éprouvent rien,
Il n’y a pas de disgrâce à être fou.
A la naissance une étoile s’invite,
En elle entière est notre destinée.
Nul malheur ne vient la contrarier,
Du fado nous vient le seul malheur.
Le malheur, c’est d’aller avec le monde,
De bien chanter, d’une voix déjà rauque
Avec un fado qui tant s’obstine
Dans notre cœur et sur nos lèvres.