Je sentais bien, à cette époque-là
Que nul ne peut vraiment dire ou savoir
Où volent les feuilles mortes , le soir
Emportées par le vent, de çà de là
Et je me sentais libre comme l'air
J'apprenais, tout rempli d'espoir 8
Pourquoi, quand elle monte, la mer 9
Ne peut jamais revenir en arrière. 10
Ce fut amusant pendant un instant
De ne pouvoir ni rien dire ni savoir
C 'est comme pour nos rêves, le soir
Qui peut dire où ils vont en s'envolant?
Je n'ai pas le moindre souci en tête
Et moi, j'apprends enfin, peut-être 8
Pourquoi, quand elle monte, la mer 9
Ne peut jamais revenir en arrière. 10