Emmène-moi,
une île sous le vent d’Équateur,
ces petits rêves qu’on peut faire,
ou est-ce mieux là,
à l’abri dans ces rues loin de la mer ?
Emmène-moi,
donne-moi le plus beau, le meilleur,
ces faveurs que d’autres n’ont pas.
Qu’importe l’endroit
si j’ai fini par croire à tes prières ?
Qu’importe la terre ?
C’est comme un privilège,
un don du ciel qu’on ne prend qu’une fois,
un tendre privilège,
un passe droit juste entre toi et moi.
C’est comme un privilège,
celui que je n’oublierai pas.
Emmène-moi,
ces allers simples vers la douceur,
sans péage, sans code et sans loi.
N’arrête pas,
la vie saura nous ramener sur terre,
sur terre.
Réveille-toi,
je veux te montrer toutes ces lumières
qui brillent par terre.
C’est comme un privilège,
un don du ciel qu’on ne prend qu’une fois,
un tendre privilège,
un passe droit juste entre toi et moi.
Tu es mon privilège.
C’est comme un privilège, un privilège,
un tendre privilège, un tendre privilège.
Tu es mon privilège, un privilège,
sûr que je n’oublierai pas.