Un chant maintenant entonné s’échappe d’ici
J’entends sa plainte ayant mis en mots des vents, des océans
J’ai trahi, j’ai subi, j’ai menti pour défendre de moi
Les temples, les églises que je lui avais bâtis
Ai-je vraiment aimé ou comme dans les chansons
En compensant la tendresse par la force, par la volonté
J’ai pris le silence pour une langue qui se parle,
Toujours tout pris pour entendu comme allant sans dire.
J’ai cherché un repère qui sort des repères,
Construit une maison sur le sable au bord d’une mer d’éternité
Où le mal est enterré
Là il vous faut m’enterrer
Ne t’en va pas… en ce moment où
Cela va faire… un effet bien pire
Que de mourir… dans un cauchemar
De ne rien faire… de bien à personne
Alors, le ciel couvant du feu émet une lueur
L’eau clapote pesant comme bronze sur les abysses
L’air aux parfums anticipe l’automne. Le vol de
L’hirondelle se souvient des brises d’hiver et s’enfuit.
Par delà le souffle de la vie s’offre
Une angoisse infinie; pourchasse la personne qui chante.
Où le mal est enterré
Là il vous faut m’enterrer